La direction souhaite engager, avec les partenaires sociaux, une négociation sur un accord dit de Responsabilité Sociale. Ne nous emballons pas, pour l’instant elle souhaite juste regrouper des sujets (handicap, senior, diversité, égalité pro) dans un accord global qu’elle voudrait appeler R.S.E .

De notre côté, depuis plus de deux ans nous portons, dans les colonnes d’actu, hier au Comité d’Entreprise et aujourd’hui au CSE, ce sujet de la R.S.E. Voici ce que nous écrivions, dans le cadre de la consultation sur les orientations stratégiques, aux membres du conseil en début d’année : « que ce soit au travers des enquêtes (Comité d’Entreprise ou Wittyfit) ou du travail mené auprès des équipes du DDGR, les valeurs de l’entreprise sont interrogées par les salariés. Nos valeurs éthiques (entre autres équité, justice) sont induites, sous entendues sans être précisément écrites. Nous pensons que la Sacem gagnerait à s’engager plus avant. Nous restons persuadés que c’est en s’appuyant sur sa matière et un sens commun fort que la Sacem peut espérer faire venir à elle les talents de demain, qu’ils soient créateurs, salariés ou partenaires. »

D’une manière générale le défi dans cette démarche consiste à éviter que l’Entreprise recherche uniquement les bénéfices d’un affichage RSE sans réel investissement de fond, à écarter le masque d’un simple discours marketing, ce que les anglo-saxons appellent le “green and social washing”,  Que la démarche fasse l’objet d’une stratégie de communication externe en fin de parcours nous l’acceptons, sous réserve qu’en amont, l’engagement et la sincérité soient bien au rendez-vous.

Plus particulièrement à la Sacem, il nous semble que pour aller de l’avant sur ce sujet, l’engagement fort de Jean Noël TRONC est nécessaire. Laisser la DRH traiter seule ce sujet réduirait de facto le champs d’exploration.  Notre question ancienne demeure, pouvons nous sérieusement nous identifier coopérative service sans appartenance claire au secteur Entreprise Responsable de l’Economie Sociale et Solidaire ?

En conclusion, nous continuons à dire qu’il y a une attente forte des salariés, ils souhaiteraient voir se construire une Sacem autour de valeurs non  cotées en bourse dans une économie de sens et fondée sur des valeurs qui placent l’homme comme acteur, moteur, et norme. En conclusion nous disons qu’en partenaires responsables nous sommes prêts à engager les discussions et, en même temps, nous disons qu’il n’y aurait rien de pire que d’afficher à l’extérieur des valeurs que nous ne porterions pas en interne.